Témoignages/Récits

Flic – Valentin Gendrot

Sortie format Broché le 03 septembre 2020 aux Editions Goutte d’or. Egalement disponible sur liseuse.

Résumé

Jusqu’à présent, aucun journaliste ne s’était lancé un tel défi : infiltrer la police. Valentin Gendrot, adepte des reportages en immersion, a osé. Il a suivi une formation express avant d’intégrer un commissariat durant six mois. Celui du 19e arrondissement de Paris, un secteur réputé sensible. Une arme à la ceinture, le journaliste sous couverture a rejoint une brigade dont certains membres tutoient, insultent et distribuent régulièrement des coups à des jeunes hommes noirs, d’origine arabe ou migrants qu’ils surnomment  » les bâtards « . Ce livre dévoile les coulisses d’une profession souvent accusée de violences, de racisme et au taux de suicide anormalement élevé. Un récit urgent, tant pour les victimes des violences policières que pour les policiers eux-mêmes.

Mon avis

Une chronique difficile à faire pour moi en ce qui concerne ce livre qui me laisse perplexe.

Valentin Gendrot, journaliste décide de suivre une formation afin de pouvoir infiltré un commissariat et faire de ses constatations un livre.

La lecture de la note des éditeurs avait déjà quelque chose de dérangeant pour moi. En effet, j’avais l’impression que déjà dans ces quelques premières pages, il n’y avait pas d’ objectivité et je savais déjà en lisant ces quelques lignes la tournure que ce livre prendrait.

Au fur et à mesure de la lecture, nous découvrons comment Valentin Gendrot va suivre une formation trop rapide et se retrouver rapidement ADS (adjoint de sécurité) mais qui au final fera quasi le même boulot qu’une personne ayant suivi une formation classique.

Alors oui l’auteur nous parle du fait qu’un homme ne peut pas être formé en trois mois et se retrouver dans la rue armé comme n’importe quel flic, oui il nous parle du taux de suicide dans la police, du surmenage et du manque de respect. Mais pour ma part, ce que l’auteur veut vraiment nous montrer dans son livre c’est la violence, le racisme, l’homophobie…. mais de qui? uniquement de la part de la police.

Valentin Gendrot nous parle toujours des même personnes, bizarrement uniquement des flics qui sont bordeline, violent, insultant,…. Pourtant même si je n’y connais pas grand chose, il me semble que dans un commissariat nous retrouvons plus que 3/4 personnes. Il doit côtoyer bien plus que ces quelques Toto, Mano, Stan et quelques autres noms cité mais bizarrement il ne parle quasi que d’eux.

De même, encore une fois sans m’y connaitre il me semble que sur son temps d’infiltration Valentin Gendrot a bien du faire plus que ces quelques interventions qu’il nous raconte… Interventions ou nous retrouvons encore et toujours de la violence verbale ou physique de la part de la police.

Alors sincèrement après avoir refermé ce livre je me pose vraiment beaucoup de questions. Oui la violence, le racisme,… existe bel et bien dans la police mais je suis persuadée que la police n’est pas faite que de cela. Des violents, des ripoux,… il y en a partout mais si nous nous arrêtons à ce livre, dans la police il n’y a que ça.

Nous entendons souvent aux infirmations des violences mais dans les deux sens. Car oui les policiers aussi se font frappé, caillassé,… J’aurais voulu avoir cette partie la aussi dans ce livre.

En bref, même si la lecture de ce livre est fluide et rapide, je ne peux pas dire que j’ai aimée cette lecture car pour moi ce n’est pas le véritable récit d’une infiltration complète mais uniquement l’histoire du flic méchant.

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