Catégorie : Articles auteurs

Aujourd’hui pas de chronique mais un article auteur. Et c’est de la douce Amélie De Lima que je vous parle aujourd’hui. Amélie est originaire de Lille, actuellement expatriée à Barcelone. Elle est rédactrice web et formatrice en entreprise Je n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir son univers (et oui j’avais mis sur ma liste de Noël mais papa Noël n’a pas trouvé le livre près de chez moi) mais j’espère remédier à cela rapidement.

Ses livres

LE SILENCE DES AVEUX auto-édité le 13 mai 2017.

Lille, novembre 2010, le corps sans vie d’une adolescente est retrouvé près de la Deûle enneigée, dans d’étranges conditions. Cheveux scalpés, habillée mais sans sous-vêtements, un billet de vingt euros dans la main, tout prête à croire qu’il s’agit d’un crime sexuel. Véronique De Smet, commissaire chargée de l’affaire semble piétiner, les meurtres s’enchainent et l’enquête est au plus bas.
Pourtant, un revirement de situation permettra à Véronique de mettre la main sur le présumé meurtrier, un trentenaire qui semble être le coupable idéal. Mais, l’est-il vraiment ?
Aidée de l’inspecteur Bernier, Véronique réalisera un travail de fond, sur l’enquête et sur elle-même, pour démêler cette affaire, où rien ne semble être ce qu’il parait…

VOIX NOCTURNES est une novella qui relate les liens mères / enfants sous un fond de thriller psychologique. Auto-édité le 18 février 2018.

Quand la mort frappe à la porte, personne ne peut y échapper… Mai 2005, deux corps enlacés dans une mare de sang, sont retrouvés dans la cuisine d’un appartement HLM de Roubaix, où vivent Cathy, une femme divorcée depuis 17 ans et son fils Laurent. D’apparence heureuse et épanouie, Cathy garde un lourd secret qui la ronge de l’intérieur. Quand vient la nuit, de vieux démons apparaissent et l’empêchent de dormir. Enfermée à double tour dans sa chambre, elle prie pour ne pas être en proie à ses pires cauchemars. Pourtant, une nuit de printemps, tout ce qu’elle redoutait, finit par se réaliser… Qu’a-t-il bien pu se passer derrière les murs de cet appartement ?

A FLEUR DE BRUINE auto-édité le 06 octobre 2018.

Quand le passé revient pour se venger, quand les vieux secrets ressurgissent, la mort ne peut être que la seule échappatoire…

Lille, septembre 2016.
Six ans après la terrible affaire de la Deûle, des corps de jeunes hommes sont retrouvés la bouche scarifiée, pieds et mains liés, immergés dans un canal.
Qui sont-ils et pourquoi les a-t-on tués ? C’est ce que Véronique De Smet et Bettina Rosco tenteront de découvrir, dans une enquête complexe dont elles ne sortiront pas indemnes…

DANS MA MAISON SOUS TERRE édité chez LBS Sélection le 27 octobre 2020.

« Dans ma maison sous terre » est un thriller psychologique qui s’articule dans un environnement malsain d’un village des Hauts-de-France. L’histoire commence lors de la découverte du corps d’une fillette, disparue 20 ans auparavant. Les secrets familiaux et les non-dits ralentiront la résolution de cette affaire qui comptera d’autres victimes, retrouvées dans d’effroyables conditions.

Interview

Pouvez-vous vous décrire en quelques mots ?

Sociable et réservée à la fois. Brouillon mais organisée. Sensible mais avec du caractère.

À quel âge avez-vous commencé à écrire ?

Vers 10 ans.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai toujours été dans ma bulle et j’ai toujours ressenti le besoin de me retrouver seule, d’avoir mes moments à moi. Du coup, je lisais beaucoup et j’ai commencé à écrire pour faire « comme les grands ».

Dans quel contexte écrivez-vous (bureau, en écoutant de la musique, …) et combien de temps y consacrez-vous par jour ?

J’écris le plus souvent le soir, dans l’obscurité, dans mon bureau ou sur le canapé peu importe, il me faut juste ma playlist Peaceful Piano et je peux écrire n’importe où. Je ne suis pas régulière en ce qui concerne les heures d’écritures. J’essaie d’écrire un peu tous les jours (1 ou 2h maxi).

Quels sont les bons et les mauvais côtés d’être auteur ?

Les bons côtés, pouvoir se dévoiler tels que nous sommes aux lecteurs, leur transmettre des émotions à travers les personnages de nos romans. Et vivre notre passion. Les mauvais ? Il n’y en a pas. On apprend toujours, on progresse.

Etes-vous également une passionnée de lecture ?

Oui, depuis toute petite. Même si j’ai eu une période creuse avec la naissance de ma fille.

Si oui pouvez-vous donner votre top 5 parmi vos lectures ?

• Le loup des steppes de Hermann Hesse
• Le joueur d’échecs de Zweig
• L’enfant aux cailloux de Sophie Loubière
• La deuxième femme de Louise Mey
• Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan

Merci beaucoup Amélie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

Quand à vous lecteur, j’espère que cet article vous permettra de découvrir ou redécouvrir l’univers d’Amélie.

Parce que les articles auteurs que j’ai décidé de partager avec vous sont avant tout destinés à découvrir ou redécouvrir des auteurs, aujourd’hui, je vous parle d’ un auteur dont je n’avais pas encore entendu parlé mais qui par nos échanges m’a l’air d’être un homme vraiment sympathique.

Philippe est journaliste culturel, webmestre et enseignant, spécialisé dans le domaine des cultures indiennes.

Déjà remarqué pour ses nouvelles (Lettres de Shandili) et ses poèmes (Devîsadageï) d’inspiration indienne en 2007, puis pour son roman Le Soir, Lilith publié en 2014, Philippe Pratx a débuté son parcours littéraire dès l’adolescence.

Ses livres

Publié en 2007 aux Editions Thot.

L’auteur réunit pour les deux œuvres publiées dans ce volume, les fruits de deux passions : la civilisation indienne et l’écriture. Le recueil de nouvelles – métissé de roman épistolaire – Lettres de Shandili explore un univers indien à la fois consciencieusement scruté et réinventé. Mais ses enjeux littéraires vont au-delà : disant beaucoup tout en laissant toujours l’essentiel dans le pâle éclat du non-dit, les textes du recueil constituent en eux-mêmes et dans le tissu de correspondances qu’ils entretiennent, un paysage spirituel. En regard, les poèmes du Devîsadangeï, attribués au poète tamoul Aridam, sont un prolongement ou un préalable à ce paysage. Parce qu’une traduction se donne par essence comme perpétuellement par défaut, ces textes à la légèreté presque fruste veulent témoigner de la difficulté de tout langage à appréhender le spirituel.

Sortie en format Broché le 17 janvier 2014 aux Editions L’Harmattan.

Alors qu’il met en ordre les éléments épars d’une possible future biographie d’une star du cinéma muet qu’il a fréquentée dans sa jeunesse, un écrivain reçoit la visite d’une étrange journaliste qui le presse de lui en dévoiler davantage sur la fameuse Eve Whitefield, plus connue sous le nom de Lilith… Dès lors, filmographie, notes manuscrites, souvenirs brumeux se mêlent pour tisser un canevas qui ne parvient pourtant pas à dresser un portrait fidèle d’un personnage hors du commun, jusqu’à ce que la journaliste dévoile à l’auteur une facette inconnue de l’actrice..

Sortie en format Broché le 09 septembre 2020 aux Editions L’Harmattan.

Le Scénar, c’est l’histoire _ mais est-ce bien une histoire? _ de quelques personnages qui ont découvert le texte anonyme d’un scénario de cinéma. Quand on découvre le manuscrit d’un «scénar», que peut-il se passer? Roman allégorique qui explore la relation que nous avons avec la réalité et la fiction, Le Scénar est aussi une déclaration d’amour au road movie…, nourri d’inspirations fantastiques, politiques, philosophiques…

Questions/Réponses

• Pouvez vous vous décrire en quelques mots?

L’autoportrait n’est pas un exercice facile, par ce qu’il suppose notamment de choix dans les informations à donner. Pour aller donc au plus simple et aux données objectives, je dirai que je suis un nouveau sexagénaire, marié et père de deux filles, et que j’exerce depuis 1982 le métier d’enseignant, en tant que professeur de lettres modernes. Je suis actuellement en poste au Lycée Français de Cali, en Colombie. Je publie des textes depuis 1977 (en revue) et mon premier livre est paru en 2007.

• Pouvez vous nous parler de votre livre?

Mon dernier ouvrage, Le Scénar, paru en septembre 2020, est un roman, ou peut-être faudrait-il parler d’un méta-roman, tant il est important de comprendre qu’il invite à être lu à plusieurs degrés. Le prétexte de départ est la découverte, par quelques personnages principaux, du texte d’un scénario de cinéma, un road movie intitulé Velorex. Ce texte est intégralement mis en abyme dans le récit cadre, et s’ajoute à ces deux niveaux narratifs un troisième niveau, discursif, où le narrateur s’adresse aux lecteurs.

Comme l’indiquent les premières lignes de l’avertissement initial, « Ce livre n’est pas très sérieux. Je m’y propose surtout de m’amuser à évoquer certains rapports, certaines relations. Entre la réalité et la fiction. Ou la fiction et la réalité. Je ne sais pas si l’ordre des mots est important. Le rapport des gens à la réalité. Des gens à la fiction. Et le rapport des gens au rapport entre la réalité et la fiction. » Encore ces propos sont-ils loin de suffire à rendre compte de mon projet littéraire.

Si je m’en réfère aux diverses critiques déjà publiées sur Le Scénar, les mots qui reviennent le plus pour tenter de le décrire sont « inclassable », « déjanté », « hors des sentiers battus ». Et les auteurs et autres cinéastes, convoqués pour établir des comparaisons, essayer des rapprochements, éclairer l’esprit du livre, vont de Baudelaire à Thomas Pynchon, de David Lynch à Haruki Murakami, de Boris Vian à Woody Allen… auquel je me réfère du reste moi-même au cours du récit.

Loin de la littérature de grande consommation, loin des livres qui vous happent et vous bercent de la douce illusion narrative, loin de cette littérature Coca Cola, formatée et addictive, qui fait les délices des lecteurs avides d’évasion facile et des éditeurs soucieux de leur rentabilité commerciale, Le Scénar est conçu, non sans humour, pour extraire le lecteur de sa zone de confort. Certains s’y refusent, d’autres y trouvent matière à jubiler.

Un jour, une lectrice m’écrivait (mon absence de notoriété a l’avantage de me rendre très accessible ): « … je vous remercie de m’avoir autant fait réfléchir, j’en suis presque arrivé à remettre en doute la réalité de mon existence, et j’ai aimé cette façon que vous avez eu de chambouler toutes les certitudes que je me construisais. Merci de m’avoir permis de vivre cette expérience. »

Pour ce qui est des personnages, du « contenu », pourquoi ne pas consulter le site officiel consacré au livre : http://philippepratx.net/indexscenar.htm ? On y trouve bien des informations utiles ou inutiles… et les lecteurs du Scénar peuvent même proposer des extraits de lecture enregistrés en audio…

• A quel âge avez vous commencez à écrire?

J’ai commencé à écrire, des récits et de la poésie, vers l’âge de 9 ou 10 ans. L’envie, ou le besoin, m’en est venu bien sûr sans qu’il semblât nécessaire alors pour moi d’en analyser les causes et les origines. A un âge où l’esprit aime à jouer et à découvrir, où il n’a pas perdu l’espoir de s’émerveiller, avec plus de profondeur qu’on ne pourrait le croire, sans doute faut-il aller chercher dans ce goût du jeu, de la découverte et de l’émerveillement une grande partie de ce besoin d’écrire.

• Dans quel contexte écrivez vous ( bureau, en écoutant de la musique,…) et combien de temps y consacrez vous par jour?

J’écris aujourd’hui au clavier, sur mon ordinateur, chez moi, au calme. La musique m’accompagne parfois, mentalement. Il fut un temps – dans d’autres « chez moi », face au papier et le stylo à la main – où la musique était plus présente, et plus concrètement. Du rock progressif aux valses de Ravel… Devant le côté « déjanté » (j’en parlais) de mes écrits, certains ont pu supposer des choses… Récemment encore, une critique sur Babelio imaginait un « dialogue d’Edouard Baer sous ecstasy »… Il n’en est absolument rien. Quel manque de confiance dans les capacités créatrices intrinsèques de l’esprit humain que de confier les clés de l’écriture à des substances chimiques ! Et pour ce qui est du temps que je consacre à l’écriture, il est on ne peut plus variable. L’acte d’écriture en lui-même peut m’occuper plusieurs heures, mais il m’arrive souvent de passer des semaines sans rien écrire. Adolescent, je n’aurais su passer un jour sans écrire. Ce temps est révolu. Mais « l’acte d’écriture en lui-même » n’est finalement que la partie émergée et apparente d’un processus qui, tel l’iceberg, cache la plus grande partie de lui-même. Un processus de gestation, de maturation, de fermentation, qui s’appuie sur une perpétuelle observation du monde proche et lointain, une fréquentation de soi-même, une perpétuelle réflexion rationnelle ou rêveuse, qui aboutit parfois à quelques notes mises en mémoire, et qui toujours, dans le secret de ses laboratoires empiétant autant sur le conscient que sur l’inconscient, enfante la matière immatérielle de ce qui deviendra un livre… ou en sera le simple avorton.

• Êtes vous également un passionné de lecture? – Si oui pouvez vous donner votre top 5 parmi vos lectures?

Pour moi, la lecture est un mets à savourer plutôt qu’à dévorer. Je lis donc relativement peu, mais je lis « profondément », en quelque sorte. Si je dois retenir cinq auteurs ou livres, rencontrés a cours des décennies et dont je puisse dire qu’ils ont été – et sont encore – importants pour moi, en tant que lecteur, qu’auteur et qu’être humain, je citerai sans trop d’hésitation André Dhôtel (Le Pays où l’on n’arrive jamais, L’Enfant qui disait n’importe quoi…) : le premier auteur sans doute à m’avoir, dans mon enfance, emmené loin là-bas, dans la sensation de l’ici. Paulina 1880 de Pierre Jean Jouve : le livre le plus fascinant à mes yeux… cette rencontre du charnel le plus passionné et du spirituel le plus brûlant… cette écriture toute de poésie et de sobriété légère et sans austérité. Villiers de l’Isle-Adam et ses contes, ou sa pièce Axël… pour la fraternité d’âme que je sens en lui, dans ses désespérances postromantiques, dans les hauteurs idéalistes, et jusque dans la morsure de ses satires. Les Chroniques martiennes de Bradbury, tellement belles. L’œuvre de Lovecraft, tellement extrême.

Je prétendais ne pas trop hésiter, et pourtant d’autres figures se montrent au carreau, Tristan Corbière, Proust, Ghelderode… et tant d’autres finalement… Et s’il fallait ajouter le cinéma !..

• Êtes vous déjà entrain d’écrire votre prochain livre ou avez vous déjà une idée sur le sujet du futur livre?

Dans quelques mois va paraître, en Belgique, un ouvrage poétique, qui ne sera pas pour autant un recueil, intitulé Karmina Vltima. Et les autres projets sont assez nombreux : un grand roman qui demandera encore des années de préparation, un modeste recueil de poèmes, un recueil de nouvelles inspirées de la méthode d’écriture de Raymond Roussel, etc. Vous me pardonnerez de ne pas être trop bavard sur ces fœtus en gestation…

J’espère que cet article vous aura permis de découvrir ou redécouvrir Philippe Pratx et ses livres et que vous aurez envie d’en savoir un peu plus sur ses œuvres.

. Je remercie Philippe pour le temps passé à me répondre mais également pour sa patience.

Aujourd’hui je vous parle d’un auteur que je n’ai hélas pas encore eu l’occasion de rencontrer. J’espère pouvoir y remédier dans l’un des prochains salons à venir. Encore merci Laurent d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

Ses livres

CHARADE Sortie aux Editions Nouvelles Plumes le 23 décembre 2015.

Résumé: Le cadavre d’une jeune femme est retrouvé, le visage encore marqué par la douleur de la torture qu’elle a subie.

Dans une enveloppe abandonnée sur l’atroce scène de crime, une simple phrase : « Les premiers seront les derniers. »

Bientôt ce sont d’autres victimes, d’autres messages… Et un mystère qui reste entier. Pour arrêter ce jeu sordide, le 36 quai des Orfèvres a missionné le commissaire Florent Bargamont. Le brillant mais glacial enquêteur fait équipe pour la première fois avec une jeune et enthousiaste criminologue, Emmanuelle de Quezac. Malgré les rivalités qui font rage au sein du 36, le duo d’enquêteurs se lance à corps perdu à la poursuite de ce tueur en série aussi terrifiant qu’inhumain.

CYANURE Sortie aux Editions Hugo Thriller le 21 septembre 2017.

Résumé: Branle-bas de combat au 36, quai des Orfèvres : un ministre assassiné, des corps qui tombent comme à Gravelotte, des projectiles trempés au cyanure propulsés à une distance inégalée.
À sa grande surprise, le célèbre et impétueux commissaire Florent Bargamont écope de cette affaire explosive aux saveurs politico-médiatiques, bien différente des habituelles scènes
macabres qui sont sa spécialité.
Aidé de sa complice Emmanuelle de Quezac et du fidèle capitaine Loïc Gerbaud, Barga part en chasse sans avoir la moindre idée du danger qui les attend.
Et tandis qu’il doit faire face à de perturbantes révélations et se retrouve dans une tourmente personnelle qui le met K.O., les pistes s’entremêlent jusqu’au sommet de l’État, où le président de la République n’est peut-être pas seulement une cible.
Le brillant commissaire s’en sortira-t-il cette fois-ci indemne ?
Et vous, en sortirez-vous indemne ?

CHIMERES Sortie en version numérique le 06 décembre 2018.

Résumé: Des femmes torturées et violées abandonnées dans les forêts de l’hexagone, avec pour consigne de contacter la presse. 
Quel fil conducteur, quel point commun les relie ? 
Justine et Jérémy, deux jeunes journalistes que rien n’aurait pu réunir vont jouer aux apprentis détectives. 
Au fil des témoignages éprouvants des victimes, se dessine le contour cauchemardesque de l’âme du criminel.
Mais l’arbre ne cache-t-il pas la forêt ? 

COUPABLE? Sortie aux Editions Slatkine Et Cie le 06 février 2020

Résumé: Scottsdale, Arizona.
A la suite d’un cambriolage qui a tourné au drame, le mari de Julia a succombé à ses blessures. Tandis que le meurtrier est rapidement appréhendé et incarcéré, la famille tente en vain de se remettre de cette perte. Désespérée, Julia est prête à tout pour voir le meurtrier de son mari condamné à mort… Le combat s’engage alors entre l’avocate commis d’office Kenza Longford et cette veuve déterminée à obtenir justice. Dans cette lutte, la jeune avocate devra faire face à ses propres démons.

Garges-Les-Gonesse, France.
Ivan est prêt à tout pour intégrer le gang des Frères de Sang. Le rite d’intronisation ? Faire un gros coup. Pour prouver sa valeur, Ivan n’hésite pas. Au prix de lourdes conséquences.
Quel est le lien entre ces deux affaires, entre ces deux destins brisés ? Les fils s’entrecroisent, entre coups bas, rage et désespoir. 

Vous pouvez retrouver mon avis sur Coupable? ici : https://leslecturesdesteph.home.blog/2020/03/09/coupable-laurent-loison/

Ses réponses à mes questions.

– Pouvez-vous vous décrire en quelques mots ?

Tout juste quinqua, j’aime raconter des histoires qui font douter, réfléchir et qui vous remette en cause.

– A quel âge avez-vous commencez à écrire ?

Ma première histoire j’ai dû la commencer quand j’avais 15 ou 16 ans. Je me suis alors rendu compte à l’époque que je n’étais pas encore prêt et qu’il fallait avaler et digérer pas mal de scénarii avant de créer le mien.

– Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?

C’est ma foi une excellente question. Je n’en sais rien du tout. Si je dois rationnaliser la question, je dirai deux choses. Un : le partage d’histoires et d’émotions. Deux : laisser quelque chose d’intemporel à mes enfants.

– Dans quel contexte écrivez-vous (bureau, en écoutant de la musique, …) et combien de temps y consacrez-vous par jour ?

Principalement dans mon bureau, oui. Même si l’idéal reste derrière une baie vitrée face à la mer. Je réside dans le val d’Oise alors pour la mer c’est raté… En tout état de cause, toujours avec de la musique. Cela focalise la concentration.

Et pour le temps passé, pas assez c’est sûr. Entre une à deux heures je dirais.

– Quels sont les bons et les mauvais côtés d’être auteur ?

Selon moi, il n’y a qu’un seul bon côté. Le plaisir de partager avec des gens que je ne connais. Ils me font leur retour. Certains sont devenus des amis, des correspondants amicaux. C’est très stimulant.

Pour les mauvais côtés, la liste est longue :

Mal payé, un euro le livre broché. Oui, oui celui là même que vous avez acheté vingt euros.

Pour les maisons d’Editions à l’exception de rares exceptions, vous n’êtes en tant qu’auteur qu’un vulgaire cloporte ignorant. Que l’on peut jeter comme un kleenex, sans être nécessairement usagé d’ailleurs. Juste pour le plaisir de jeter le kleenex et de montrer sa supériorité.

– Etes-vous également un passionné de lecture ?

Oui, mais alors principalement de bande dessinée.

– Si oui, pouvez-vous donner votre top 5 parmi vos lectures ?

Ce qui ne m’empêche pas de lire autre chose.

Le premier est incontestablement pour moi Les misérables.

Ensuite il y a « It » du King.

J’ai adoré L’œil de Caine de Patrick Bauwen,

Mes deux derniers coups de cœur iront pour Le gang des rêves de Luca di Fulvio et Surface d’Olivier Norek.

J’espère que cet article vous donnera envie de découvrir Laurent Loison et surtout ses livres. Pour ma part, n’ayant lu pour l’instant que « Coupable? », je compte bien programmer dans mes prochaines lectures ces autres livres.

Aujourd’hui je vous fait découvrir une auteur que j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer et qui est une personne extrêmement sympathique. N’hésitez vraiment pas à aller discuter avec elle si vous avez l’occasion de la croiser en salon.

J’ai à l’heure actuelle découvert 3 livres de Sonja à savoir « Dust », « Quand la neige danse » et « Récidive ». Je n’avais pas encore de blog à cette période donc je n’ai pas chroniqué ces lectures mais j’avais vraiment appréciée les 3 livres avec notamment un coup de cœur pour « Quand la neige danse ». Je pense d’ailleurs que je vais programmer dans mes prochaines lectures le 4ème de la série ( L’homme de la plaine du Nord).

Pour mieux la connaître

 Pouvez vous vous décrire en quelques mots ?    

1,78 m, blonde, cheveux courts, yeux verts, tatouages, auteur de thrillers. 

A quel âge avez vous commencez à écrire?   

 Depuis l’apprentissage de l’écriture à l’école. J’ai toujours écrit de petits textes, puis des nouvelles, avant de me lancer dans l’écriture de romans que je gardais pour moi. C’était en quelque sorte des tentatives, des esquisses. Mon  premier livre a été publié en 2007. 

Qu’est ce qui vous a donné envie d écrire?   

La lecture. Ce que j’y trouvais, l’imaginaire, l’évasion, les émotions, la réflexion, la découverte culturelle et la possibilité de vivre d’autres vies. J’ai toujours voulu les partager et donner autant que ce que je recevais en lisant. A travers mes personnages, j’ai de multiples identités, je me glisse dans la peau d’un tueur, d’un flic, d’une victime, d’un animal. De tout ce que je ne suis pas. 

 Quels sont les bons et les mauvais côtés d être auteur? 

 Je commence par les mauvais : une certaine précarité, un avenir incertain et une vie en funambule. Mais ces « mauvais côtés » s’avèrent aussi excitants. Dans les bons côtés, j’en vois un essentiel : la liberté. Liberté d’organiser son temps, liberté de travailler sans hiérarchie, sans horaires de bureau. Ensuite, il y a bien sûr toute la richesse que procure ce métier. La lecture aussi, la documentation, l’observation du monde, de la société. Être souvent sur la route, faire des salons, des rencontres en librairie, échanger avec les lecteurs et les professionnels du livre. Une richesse incroyable et sans cesse renouvelée.    

 Êtes vous également une passionnée de lecture?   

Oui, mais je ne peux plus lire autant que je le souhaiterais. Lectrice précoce, ayant su lire à l’âge de cinq ans, j’en ai dévoré, des bouquins ! Mais  l’écriture est aussi une lecture…du monde. 

Si oui pouvez-vous donner votre top 5 parmi vos lectures? 

C’est toujours une question très délicate, je n’aime pas trop les classements. Il m’est difficile de hiérarchiser les livres qui m’ont marquée. Mais nous sommes dans une société du Top …, que ce soit dans les livres, la variété, les animaux de compagnie, la politique…Alors si je joue le jeu, je dirais, mais dans le désordre : Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, Dracula de Bram Stoker, La Montagne magique de Thomas Mann, La Pornographie de W.Grombrowicz, Les Mémoires d’Outre Tombe de Chateaubriand. Je m’aperçois que je n’ai cité aucune femme… Parce que je lisais en effet peu d’œuvres littéraires d’écrivains femmes. Ce serait alors Marguerite Yourcenar pour L’Œuvre au noir et les Mémoires d’Hadrien. 

Ses livres

La journée d’un sniper (2007)

Dans les décombres de la ville, Sacha se terre. Son arme à la main, efficace et brutal comme le danger qui le cerne, il rôde. Dans ce décor d’apocalypse, il retrouve ses fantômes : sa mère, qu’il croyait avoir enterrée deux ans plus tôt, l’odeur des poivrons grillés sur le poêle, ses amis d’autrefois qu’il lui arrive de tuer, et le souvenir de l’enfant qu’il était, pulvérisé par la guerre.

A titre posthume (2009)

Judith Pommier, reconvertie au commerce des livres, travaille dans une prestigieuse maison d’édition. Un manuscrit accompagné d’un mystérieux message attire son attention. Elle est la seule à le prendre au sérieux et découvre que son auteur est mort dans de mystérieuses circonstances. Se heurtant au refus obstiné de l’éditeur, la jeune femme se tourne vers Marin, le sombre directeur littéraire. Un jeu étrange et ignoble se révèle progressivement. Le manuscrit posthume pourrait bien servir un plan diabolique… Description féroce de l’univers de l’édition, galerie de portraits acides, A titre posthume pénètre dans les coulisses d’un monde où l’on est prêt à tout pour un livre, même à tuer.

Le hameau des Purs (2011)

Audrey Grimaud, journaliste, est envoyée sur les lieux d’un incendie criminel ayant fait sept victimes. Dans ce hameau ravagé par les flammes réside une communauté de Purs qui a choisi de vivre à l’écart du monde moderne. Audrey connaît bien l’endroit : ses grands-parents faisaient partie de cette congrégation mystérieuse. Peu à peu, des épisodes troubles de son enfance remontent à la surface. Des disparitions suspectes, d’étranges accidents qui ont émaillé ses séjours là-bas. Et une figure sinistre lui revient en mémoire : l’Empailleur, un meurtrier d’une cruauté inouïe dont l’identité n’a jamais été découverte. Au risque d’y laisser sa vie et sa raison, Audrey décide d’explorer les secrets enfouis dans les ruines fumantes du hameau…

Dust (2015) Série Hanah Baxter (1)

2010. Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s’amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. Du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d’une longue série.
2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. Le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ses semblables, parce que ses organes et son corps valent une vraie fortune sur le marché des talismans.
Appelée en renfort par le chef de la police kenyane, Hanah Baxter, profileuse de renom, va s’emparer des deux enquêtes. Hanah connaît bien le Kenya, ce pays où l’envers du décor est violent, brûlant, déchiré entre ultramodernité et superstitions. Mais elle ne s’attend pas à ce qu’elle va découvrir ici. Les croix de sang et les massacres d’albinos vont l’emmener très loin dans les profondeurs du mal.
Un thriller français d’une force rare, un vrai coup de poing!

Quand la neige danse (2016) Série Hanah Baxter (2)

Février 2014, au nord de Chicago. La neige et le blizzard semblent avoir pétrifié la petite ville de Crystal Lake. Un matin, le médecin Joe Lasko reçoit un paquet. Y repose une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, sosie de sa fille Lieserl disparue depuis plusieurs semaines. Comble de l’horreur : la poupée est vêtue exactement comme Lieserl le jour où elle s’est volatilisée.
Ce n’est pas tout. Depuis un mois, quatre fillettes ont été enlevées, et chacune des familles va recevoir une poupée. Joe, jeune divorcé, décide de mener sa propre enquête, aidé par une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. Conscients que l’affaire les dépasse, tous deux appellent à l’aide Hanah Baxter, la célèbre profileuse, et son inséparable pendule. Quelque part dans Crystal Lake, depuis très longtemps, quelqu’un s’en prend aux enfants. Les détient-il prisonnières ? Sont-elles encore en vie ?

Récidive (2017) Série Hanah Baxter (3)

Saint-Malo, hiver 2014. Du haut des remparts, sorti de prison, Erwan Kardec contemple la mer en savourant sa liberté. Il y a trente ans, il a tué sa femme à mains nues, devant leur fille, Hanah.
Jamais il n’aurait été démasqué si la fillette n’avait eu le courage de le dénoncer. Malade, nourri d’une profonde haine, il n’aura de cesse de la retrouver avant de mourir.
À New York, au même moment, Hanah qui a appris la libération de l’assassin de sa mère est hantée par le serment qu’il lui a fait de se venger. De cauchemars en insomnies, son angoisse croît de jour en jour.
Pourquoi a-t-il tué sa mère ? Quand surgira-t-il ? Quels sont ces appels anonymes ?
La confrontation est inévitable.
Quand on est traqué, mieux vaut-il se cacher, ou regarder la mort dans les yeux ?

Boréal (2018)

Janvier 2017, au Groenland. Là, dans le sol gelé, un œil énorme, globuleux, fixe le ciel. On peut y lire une peur intense. C’est ainsi que huit scientifiques partis en mission de reconnaissance découvrent avec stupeur un bœuf musqué pris dans la glace. Puis un autre, et encore un autre. Autour d’eux, aussi loin que portent leurs lampes frontales, des centaines de cadavres sont prisonniers du permafrost devenu un immense cimetière. Pour comprendre l’origine de cette hécatombe, le chef de la mission fait appel à Luv Svendsen, spécialiste de ces phénomènes. Empêtrée dans une vie privée compliquée, et assez soulagée de pouvoir s’immerger dans le travail, Luv s’envole vers le Groenland. Ils sont maintenant neuf hommes et femmes, isolés dans la nuit polaire. Le lendemain a lieu la première disparition.

Cataracte (2019)

Il y a quarante ans, le petit Jan Kosta, trois ans, a été l’un des rares survivants de la terrible catastrophe de Zavoï. Lors d’un gigantesque glissement de terrain, ce village des Balkans a été littéralement englouti sous des torrents de boue. Sauvé par son chien qui l’a traîné, inconscient, hors de l’eau fangeuse, Jan a perdu toute sa famille. Devenu hydrogéologue, Jan reçoit un coup de fil alarmé d’un ami ingénieur. Il se passe des choses étranges dans et autour de la centrale construite sur les flancs de la montagne de son enfance. Les gens ont des comportements imprévisibles, parfois violents. Les moines du monastère voisin ont tous disparu, et les bâtiments délaissés accueillent désormais un institut psychiatrique. Vladimir demande à Jan de venir étudier les faits. Que le mal vienne de la centrale, de la montagne ou des hommes, si un nouveau drame est sur le point de se produire, seul un survivant de Zavoï aura une chance de pouvoir tout arrêter.

L’homme de la plaine du Nord (2020) Série Hanah Baxter (4)

Effrayant, troublant, ténébreux, ainsi va le monde selon Hanah Baxter. De retour à New York, la célèbre profileuse Hanah Baxter espérait reprendre le cours d’une vie normale, ou presque… Mais on n’échappe pas à son destin, encore moins à son passé, et celui d’Hanah est peuplé de démons. Baxter fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, accusée d’un meurtre commis vingt ans auparavant, celui de son mentor, Anton Vifkin. Rapatriée en Belgique, Hanah accepte de collaborer avec le commissaire Peeters, chargé de rouvrir l’enquête. La découverte d’un homme dévoré par des pit-bulls en pleine forêt de Seignes les lance sur la piste d’un manoir qui semble étrangement familier à Baxter. Elle est déjà venue ici, du temps de Vifkin. Tandis qu’Hanah et Peeters se débattent en plein mystère, quelqu’un les guette. Un tueur redoutable, à qui il reste une dernière balle passée à l’or fin, la balle qui aurait dû atteindre Hanah vingt ans plus tôt…

J’espère que cet article vous permettra d’en découvrir un peu plus sur Sonja et surtout sur ses livres.

Aujourd’hui je vous parle d’un auteur que j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois. Jacques est une personne vraiment disponible pour ses lecteurs, quelqu’un d’ouvert à la discussion et à l’échange. C’est toujours un plaisir de le voir lors des différents salons que j’ai l’occasion de faire. Merci beaucoup Jacques d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

Je vous laisse découvrir ses réponses et je vous parle ensuite de ses livres.

Interview

– Pouvez vous vous décrire en quelques mots?

Né en 1961, je viens de commencer ma soixantième année le 14 mars 2020 au restaurant au soir même du confinement. Un anniversaire dont tout le monde (ou presque) se souviendra désormais : merci le coronavirus! Je ne vais pas manquer de cadeaux empoisonnés de la part des copains l’année prochaine. Après trente ans de travail à la main à l’atelier, je suis à présent concepteur numérique en joaillerie au sein d’une (très) grande société parisienne. Je suis marié, j’ai trois enfants adultes, pas de petits-enfants, et donc du temps pour rouler en bécane quand cette foutue maladie nous laissera enfin souffler un peu.

– A quel âge avez vous commencez à écrire?

J’ai écrit ma première nouvelle en 1988, à 27 ans, mais je pense que ce virus-là, celui de l’écriture, est arrivé bien plus tôt, quand j’avais 16 ou 17 ans. Poèmes, chansons… j’ai commis le pire avant de me lancer dans ma toute première histoire.

– Qu’est ce qui vous a donné envie d écrire?

Ce qui m’a donné envie d’écrire, c’est tout simplement la lecture. Être transporté par un roman, il n’y a à mon avis pas de voyage plus intense pour un jeune cerveau. La télévision, les jeux vidéo et les réseaux sociaux peuvent se rhabiller pour offrir à qui que ce soit la même terre de liberté et d’aventure. Chaque roman est un univers à part entière et le souffle de l’auteur y est perceptible dans chaque mot. Jules Verne, Gaston Leroux, Frédéric Dard, Boileau-Narcejac, les héros de cette époque sont légion et ils n’ont jamais quitté mon imaginaire. Ce sont eux, en tout premier lieu, qui m’ont donné le goût des livres.

– Dans quel contexte écrivez vous ( bureau, en écoutant de la musique,…) et combien de temps y consacrez vous par jour?

J’écris la plupart du temps le matin dans le train en me rendant à mon travail à Paris, c’est-à-dire grosso modo entre 5h45 et 7h. Souvent le midi aussi, en réduisant ma pause déjeuner au strict minimum. Le soir, c’est famille, musique et repos. Le temps est une richesse impossible à étendre à l’infini.

– Quels sont les bons et les mauvais côté d être auteur?

Je ne connais aucun mauvais côté relatif au travail d’auteur, hormis bien sûr celui de tomber parfois sur un éditeur malhonnête. Mais je ne m’étendrai pas sur ce sujet… Tout ce que j’ai pu vivre avec les lecteurs, en salon, en dédicace en librairie ou sur Internet, a toujours été marqué par le signe de la bienveillance et du partage.

– Êtes vous également un passionné de lecture?

Comme je l’ai déjà précisé plus haut, je suis un lecteur avide, principalement de polars et de romans noirs. Aujourd’hui, je lis plus d’auteurs français dont beaucoup sont devenus mes amis. Et ça, c’est une chose véritablement impensable au départ quand on arrive dans ce milieu. Et puis ensuite on se rend compte qu’il s’agit vraiment d’une grande famille où nous sous sommes tous frères et sœurs.

– Si oui pouvez vous donner votre top 5 parmi vos lectures?

Si je devais donner un top 5 des livres qui m’ont énormément marqué depuis mon adolescence, dans le désordre je dirais :

Stephen King : Misery

Franck Thilliez : Gataca

RJ Ellory : Seul le silence

Cormac Mc Carthy : La route

Jack London : L’appel de la forêt.

Mais il y en a tellement d’autres que c’est injuste pour ceux que je n’ai pas cités…

Les livres de Jacques Saussey

Voici en détail les livres de l’auteur. (Merci à mon amie Jennifer de m’avoir envoyée les photos de ses livres les miens étant déjà en cartons pour le déménagement). Il faut savoir que certains ne sont plus disponibles suite à de gros soucis avec une maison d’édition. J’espère de tout cœur que ces livres pourront à nouveau être publiés grâce à un autre éditeur.

Commençons avec la série Daniel Magne et Lisa Helsin (que je n’ai pas encore découverte mais je vais y remédier rapidement)

1° De sinistre mémoire (2010)

2° Quatre racines blanches (2012)

3° Colère noire (2013)

4° L’enfant aux yeux d’émeraude (2014)

5° La pieuvre (2015)

6° Ne prononcez jamais leurs noms (2017)

7° 7/13 (2018)

8° Du poison dans la tête (2019)

Après la série, voici quelques one-shot.

Principes mortels (2013)

L’embaumeur Sens interdit{S} (2014)

Le loup peint (2016)

Anicroches (2016)

L’égorgeur (2018)

Enfermé.e (2018)

Nestor Burma: Les carats de l’opéra (2019)

Prochaine sortie à venir (aucune information à savoir si c’est un one shot ou la suite de la série mais rien que’à voir la couverture il me tente vraiment):

Cinq doigts sous la neige (sortie prévu le 27 août 2020)

Voilà, j’espère ne pas avoir fait d’erreurs dans les informations que j’ai pu vous fournir sur les livres de l’auteur et surtout j’espère que cela vous donnera envie d’en découvrir un peu plus sur Jacques et sur ses romans.

J’ai décidé de faire ces petits articles pour vous permettre d’en apprendre un peu plus sur certains auteurs, mais aussi pour que vous puissiez découvrir les auteurs moins connu, ceux qui viennent seulement d’entrer dans le monde des écrivains. C’est pourquoi aujourd’hui nous allons découvrir un nouvel auteur. Romain Cocheteur qui vient de publier son premier roman « Il était une fois à Serenity ». Merci à vous Romain d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

Son livre

L’auteur nous décrit son livre comme un mélange d’aventure et d’action, avec une pointe de thriller et de western.Je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire mais dès que cela sera possible il fera parti de mes lectures car le résumé me donne envie d’en savoir plus. J’en ferais bien entendu un retour ici afin de pouvoir vous en dire plus.

Son interview

– Pouvez vous vous décrire en quelques mots?

Bonjour, je m’appelle, Romain Cocheteur, j’ai 30 ans et j’habite dans le nord de la France.

– A quel âge avez vous commencez à écrire?

J’ai commencé à écrire vers 20 ans, d’abord pour le loisir et j’ai commencé à écrire mon premier véritable livre  » Il était une fois à Serenity  » à 28 ans.

– Qu’est ce qui vous a donné envie d écrire?

Ce qui m’a donné envie de coucher des mots sur le papier, ce sont d’abord les livres que je lisais, je me disais souvent : « Et pourquoi pas moi ? Pourquoi ne pas essayer ? »

– Dans quel contexte écrivez vous ( bureau, en écoutant de la musique,…) et combien de temps y consacrez vous par jour?

Lorsque j’écris, je me trouve dans mon bureau et il faut que ce soit le silence total, qu’il n’y ait aucun bruit parasite. Je m’autorise de la musique uniquement lors de mes corrections. J’écris environ deux à trois heures par jour, le matin. Le soir, j’élabore succinctement mon prochain chapitre. Je « l’amorce ».

– Quels sont les bons et les mauvais côté d être auteur?

Les bons côtés d’être auteur ? Je dirais la liberté que nous offre ce métier. L’on peut choisir ses horaires, et évidemment, ce que l’on raconte. Pour les mauvais côtés, je dirais que l’écriture peut parfois isoler. Lorsqu’il écrit, un auteur entre dans son propre monde et peut parfois passer à côté de choses importantes dans le monde réel.

– Êtes vous également une passionnée de lecture?

Je suis un passionné de lecture ; je considère que l’on ne peut pas écrire sans lire.

– Si oui pouvez vous donner votre top 5 parmi vos lectures?

Si je devais avoir un top 5 parmi mes lectures, ce serait : L’île au trésor de Stevenson, La communauté de l’anneau de Tolkien, La ligne verte de King, Dracula de Bram Stoker, 1984 d’Orwell.

J’espère que cet article vous aura donné envie d’en découvrir encore plus sur Romain et surtout de lire son livre.

Aujourd’hui je vais vous faire découvrir l’univers de Denis Zott. Un auteur que je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer mais qui par nos échanges Messenger à l’air très sympathique. Merci à vous Denis d’avoir pris le temps de me répondre.

Denis est l’auteur du livre « La chute du cafard » sorti le 12/04/2016. Livre que je n’ai pas encore lu.

Il a également écrit « Maudite » paru le 7 juin 2018. Pour avoir fait cette lecture, je peux vous dire que j’ai eu entre les mains un livre que j’ai dévoré. Un thriller noir où on en prend plein la tête et on a juste envie d’une chose… tourner les pages pour en savoir plus. Nous y plongeons dans la drogue, la prostitution, le grand banditisme et cela ce passe à Marseille (ma ville de cœur pour la petite info).

Interview de Denis

– Pouvez vous vous décrire en quelques mots?

Je suis né à Strasbourg il y a 53 ans et je vis depuis 2009 dans le Var, après un parcours professionnel de spécialiste de la communication des collectivités territoriales qui m’a conduit à travailler dans différentes régions, d’abord à l’ouest aux Sables d’Olonne, dans le sud-est à Saint-Tropez et à Draguignan de 1998 à 2002, et en région Centre à Châteauroux. J’exerce actuellement les fonctions de directeur de cabinet et de la communication de la mairie de Saint-Tropez. J’ai publié deux romans : La chute du cafard, chez Geste éditions, avril 2016, et Maudite chez Hugo Thriller en juin 2018.

– A quel âge avez vous commencez à écrire?

J’ai commencé à écrire assez tard, vers l’âge de 25 ans, à l’époque de mes premiers voyages, dont je faisais des récits trépidants et romancés. Ensuite j’ai écrit des nouvelles, des débuts de romans et j’ai publié une cinquantaine de récits de voyage.

– Qu’est ce qui vous a donnée envie d écrire?

En fait, le déclic a été déclenché par un épisode dramatique dans ma vie qui m’a fait écrire tous les jours. Ensuite, j’ai rencontré l’écrivain René Frégni qui m’a encouragé à persévérer. Mon premier livre est sorti en avril 2016 après 30 mois d’écriture.

– Dans quel contexte écrivez vous ( bureau, en écoutant de la musique,…) et combien de temps y consacrez vous par jour?

J’écris pour l’essentiel dans des cafés et en écoutant de la musique avec un casque à réduction de bruit. J’essaie d’y consacrer au moins 2h30 par jour ce qui m’oblige à me lever à 5h30 du matin.

– Quels sont les bons et les mauvais côté d être auteur?

J’ai eu la chance d’être publié assez facilement, dès mon premier roman, puis que celui-ci soit repéré par le patron de Hugo Thriller. Donc je ne connais pas vraiment les affres de la recherche d’un éditeur, même si l’un d’eux m’a fait signer un contrat pour le premier qui n’a pas été honoré. Donc, je connais plutôt les bons côtés, lol : le travail avec un véritable éditeur, comme Bertrand Pirel, le patron de Hugo Thriller, puis le plaisir de découvrir la couverture de son roman et de l’avoir entre les mains, et enfin la satisfaction de rencontrer ses lecteurs dans de grands salons, comme la Fête du livre de Nice ou de Toulon par exemple.

– Êtes vous également un passionné de lecture?

Oui, bien sûr : j’ai toujours beaucoup lu, cela semble indispensable pour devenir auteur à son tour.

– Si oui pouvez vous donner votre top 5 parmi vos lectures?

Le top 5, exercice difficile mais bon… : 1. Les racines du mal, Dantec. 2. Moloch, Thierry Jonquet. 3. La Griffe du chien, Don Winslow. 4. La Religion, Tim Willocks 5. Sa majesté des ombres, Ghislain Gilberti.

J’espère que cet article vous aura permis de découvrir ou d’en apprendre un peu plus sur l’auteur. N’hésitez pas à le retrouver sur sa page facebook.

Je vais vous parler aujourd’hui de la pétillante Armelle Carbonel. Merci beaucoup Armelle d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

J’ai découvert Armelle grâce au livre qui est sorti en format Broché le 04 septembre 2015 … « Criminal Loft ». Je n’ai pas fait de chronique sur cette lecture car je n’avais pas encore de blog mais je peux vous dire que j’ai littéralement dévoré cette lecture qui nous emmène dans une histoire de téléréalité bien sombre, dans un lieu hors du commun et avec des rebondissements comme je les aime.

Nous pouvons ensuite découvrir son autre roman « Majestic Murder » sorti en format broché le 19 janvier 2017. Je n’ai pas encore lu ce livre je ne peux donc pas vous donner mon avis mais de ce que j’ai pu voir sur la toile, nous avons ici affaire à un thriller qui confirme les talents de l’auteur .

Ensuite nous découvrons « Sinestra » que je prévois de lire dans les prochaines semaines.

Armelle a également écrit 2 autres livres, à savoir  » La maison de l’ombre » en février 2009 ainsi que « Les marais funèbres » en décembre 2009.

Interview

– Pouvez-vous vous décrire en quelques mots

Passionnée par les lieux, les édifices, la pierre et leur vécu, je me suis transformée pour eux en faiseuse d’histoires à huis clos.

– A quel âge avez-vous commencé à écrire?

Mon plus vieux souvenir remonte à l’âge de huit ans avec un poème intitulé « Réincarnation ».

– Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire?

L’envie de m’exprimer sans avoir nécessairement besoin de quelqu’un pour écouter. J’aurais pu utiliser la peinture ou un instrument de musique pour cela, mais je leur ai préféré les mots.

– Dans quel contexte écrivez vous ( bureau, en écoutant de la musique,…) et combien de temps y consacrez vous par jour?

Désormais, j’écris librement, sans contrainte de lieu, mais la musique est un formidable booster pour une mise en condition. J’y consacre les heures permises par un emploi du temps déjà bien rempli en tant que mère, compagne et salariée. Autant dire que cela varie chaque jour.

– Quels sont les bons et les mauvais côté d être auteur?

Je n’entrevois que les bons côtés : le plaisir, le partage, le voyage, le travail épanouissant. Mais le jour où les mauvais côtés l’emporteront, c’est qu’il sera temps pour moi d’arrêter d’écrire.

– Etes-vous également une passionnée de lecture?

Oui, je le suis ! Je possède toujours 3 choses sur moi : un cahier, un stylo et un livre !

– Si oui pouvez vous donner votre top 5 parmi vos lectures?

L’ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon; Maleficus d’Emma Locatelli; Alixe de Cizia Zykë; Le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde; Le pouvoir du moment présent d’Eckart Tolle.

Pour avoir déjà eu le plaisir de rencontrer Armelle plusieurs fois sur les salons, je ne peux que vous conseiller d’aller à sa rencontre si vous en avez l’occasion. C’est une personne tellement accessible, souriante, qui prends toujours le temps de discuter avec ses lecteurs.

Aujourd’hui je vais vous parler de l’auteur Lorraine Letournel Laloue que j’ai rencontré au salon Les Mines noires à Noeulx les Mines. Une personne très accessible pour ses lecteurs. Si vous avez la chance de la croiser dans un salon, n’hésitez pas à aller discuter avec elle.

Lorraine est l’auteur d’un premier roman sorti le 27 juin 2019, HS 7244. Un livre choc inspiré d’un drame et qui emmène chaque lecteur au plus profond de l’enfer. Je n’ai pas fais de chronique sur ce livre car quand j’en ai fais la lecture je n’avais pas encore mon blog mais si je peux résumer mon ressenti je dirais que c’est une lecture qui m’a complètement chamboulée. On ne peut ressortir insensible quand on referme ce livre. Au fur et à mesure des pages, on se rend compte que Lorraine a écrit avec ses tripes mais surtout après s’être énormément documentée sur le sujet.

Avec ce livre, Lorraine a gagné le prix Découverte Noir Charbon 2019.

Interview

Tout d’abord merci à toi Lorraine d’avoir pris le temps de répondre à ma demande.

– Peux-tu te décrire en quelques mots?

Bonjour et merci d’avoir pensé à moi pour cette interview! Je suis une personne vraiment simple, entière et passionnée des mots!

– A quel âge as-tu commencé à écrire?

Je me souviens que j’écrivais des poésies quand j’étais petite, même lorsque j’étais ado. J’arrivais à faire passer mes émotions par l’écriture. J’écrivais surtout quand j’étais triste, bizarrement.

– Qu’est ce qui t’as donné envie d’écrire?

Un besoin fou de crier ma colère… et de dénoncer.

– Dans quel contexte écris-tu? (Dans un bureau, en écoutant de la musique,…)

Pas de contexte particulier, mais je n’arrive pas à écrire si mes enfants font les clowns à côté…

– Quels sont les bons et les mauvais côtés d’être auteur?

Je ne vois que des cotés positifs : du partage avec des lecteurs, des rencontres à nouveau avec les lecteurs mais aussi avec des auteurs formidables. Des salons toujours très accueillants où l’on mange très bien ( oui, je suis gourmande). Beaucoup de bienveillance.

– Es-tu également une passionnée de lecture?

Oui, bien que je sois en panne lecture depuis décembre

Peux-tu donner ton top 5 parmi tes lectures?

Enfermé.e de Jacques Saussey
Meurtres pour rédemption de Karine Giebel
Duelles de Barbara Abel
Fais le pour maman de François Xavier Dillard
Les refuges de Jérôme Loubry

A cette interview, je rajouterais que Lorraine a fondé en 2015 un groupe facebook  » Le club des mordus de lecture » qui compte aujourd’hui plus de 39000 membres. Alors passionnés de lecture foncez jeter un œil sur ce groupe.

HS 7244 est en lice pour le prix du Polar Découverte 2020… un petit vote qui prend 2 minutes pour aider Lorraine a être un peu plus connue et afin de faire reconnaître son travail à sa juste valeur? je vous met le lien… (vote possible jusqu’au 31 mars)

http://lespetitsmotsdeslibraires.fr/prix-du-polar-decouverte-2020/